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Chouette, une crise !


En chinois, le mot « crise » s’écrit avec 2 idéogrammes : l’un signifie « Danger » et l’autre « Opportunité ».

Ainsi, l’on peut dire que de tout danger, jaillit une opportunité.

En français, « crise » vient du grec « Krisis » signifiant décision.

En mélangeant le grec et le chinois, nous pouvons nous aventurer à déduire que le danger créé l’opportunité et nous pousse à la prise de décision.


Nous avons tous traversé des crises, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Mais qu’avons-nous retiré de ces expériences ? S’il s’est juste agit de constater les dégâts et de se dire « c’était mieux avant », elles ne nous ont pas servi à grand-chose. Mais si elles ont été l’occasion de mieux se connaitre, de découvrir nos ressources cachées, de stimuler notre créativité dans la recherche d’idées pour en sortir, alors c’est gagné.

Une crise est souvent le fruit d’une longue période d’attentisme et de déni. Vous savez que ça ne va plus mais vous faites l’autruche et vous enfoncez bien profondément votre tête dans le sable. Voilà, exactement comme ça (je vous vois !). C’est un peu comme lorsque vous vous sentez fatigué, stressé, mais que vous ne vous écoutez pas. Le corps finit toujours par se faire entendre : urticaire, dos bloqué, problèmes de sommeil….

C’est un mal pour un bien, car c’est bien la révélation de ces symptômes qui vous poussent à agir, à aller voir un médecin (ou alors vous aimez avoir mal, mais ça c’est une autre histoire !)


Et bien pour la crise c’est la même chose : c’est une période de prise de conscience, stimulante car elle vous incite à imaginer un futur différent et trouver des solutions auxquelles vous n’aviez pas encore songé.

Ça n’est pas la fin de quelque chose mais un bouleversement annonciateur d’une nouvelle phase, différente de la précédente. A chacun de faire en sorte qu’elle soit meilleure, et elle l’est forcément car avancer sur la connaissance de soi est toujours un progrès.

Alors, évidemment, c’est facile à écrire, mais un peu plus délicat à vivre.

Voici quelques pistes pour vous aider à appréhender ces périodes difficiles mais enrichissantes :

1. Acceptez le moment qui se présente, tel qu’il est, sans jugement. Ne cherchez pas à le fuir, à l’enterrer, à le renier. Il est là et bien là et il est porteur d’un message. Sachez l’accueillir car résister sera bien plus douloureux et vous demandera une énergie que vous feriez mieux de mettre dans la sortie de crise.

2. Prenez le temps de l’analyse, mais sans vous auto-flageller. Les « j’aurais dû, j’aurais pu, si j’avais su » ne servent à rien d’autre qu’à vous faire stagner dans un passé inchangeable. Or il est ici question de changement. En revanche, identifiez factuellement les moments qui vous ont amené à cette crise afin de savoir les repérer une prochaine fois.

3. Stop aux projections négatives. Lorsqu’une crise arrive, on a tendance à mettre ses lunettes noires et à voir l’avenir sous un filtre sombre. Or, vous ne savez pas ce qui va se passer, et souvent la réalité ne correspond pas aux pires scénarios que vous aviez anticipés. Les faits, toujours les faits, rien que les faits.

4. Transformez le « Oui mais » en « Et si ? » Et si ça fonctionnait ? Et si ce qui m’attend était mieux qu’avant ? Et si cela me permettait d’emprunter une voie plus favorable ? Et si c’était le moment de changer de vie, de boulot, d’amoureux, d’enfants …non là je m’emballe ! Bref, abordez les choses avec une curiosité positive.


Vous l’aurez compris, une crise est avant tout un moment de remise en question qui doit vous permettre de faire le point, de mieux vous connaitre et d’ouvrir un champ des possibles beaucoup plus large que celui que vous aviez en tête.

Ça tombe bien, c’est exactement ce que je vous propose en coaching. Intéressés ? Contactez-moi :

06.60.31.24.78

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